Etat du transport au Gabon
Aujourd'hui, je vous propose de découvrir l'état du transport routier à Libreville la capitale Gabonaise. Il est important d'avoir à l'esprit que Libreville est un mini Gabon ; je veux dire par là que ce qui est vrai à Libreville (exemple de l'état des routes et des transports) est vrai dans tout le pays. Aux Gabonais et Gabonaises résident au Gabon, je ne peux pas vous apprendre la douleur que vous ressentez en empruntant chaque jour ces pistes pour animaux qu'on nomme abusivement routes. A la diaspora Gabonaise, j'espère que ceux qui travailleront dans le secteur routier auront à l'esprit de doter le Gabon d'un réseau routier digne d'un pays aussi riche que le nôtre. Messieurs et Mesdames les membres du Gouvernement, il ne se passe un mois sans que vous ne veniez dans un pays européen. Quels enseignements tirez vous de vos nombreux voyages. Pourquoi ne pas permettre à ceux que vous dites servir (le peuple Gabonais) de circuler dans des conditions normales. Le réseau routier Gabonais mérite un plan "Marshall" pour sortir de l'enfer dans lequel il s'enfonce chaque jour.
A Libreville, quatre moyens permettent à ceux qui ne sont pas véhiculés de se déplacer. Les images de la première ligne montrent trois des quatre types de transports. La première image représente un taxi classique (petit taxi). Pour qu'ils (petits taxis) soient différentiables des autres voitures, ils sont peints en rouge blanc. Ils n'ont pas d'itinéraire précis. L'image du milieu, nous montre un taxi bus. Les taxis bus permettent de transporter au maximum 18 personnes. Ils font des lignes bien définies. Dans la dernière image, le grand bus appartient à la société Gabonaise de transport en commun (SOGATRA). Cette société aspire à ressembler aux sociétés de transports en commun qui œuvrent par exemple dans les villes Françaises. A ces trois moyens de locomotions, il faut ajouter les "clandos" c'est-à-dire que tout particulier disposant d'une voiture de 3 à 5 portes peut se transformer en "taximan" à ces heures perdues.
La deuxième et la troisième série d'image sont insupportables car elles retranscrivent avec fidélité l'état des routes de mon pays. Ces nids de poule, ces minis lacs, ces surfaces rugueuses associés au manque de bitume sont le reflet de toutes les routes du Gabon. Cet état de la chaussée participe activement à la mauvaise santé des véhicules et favorise la multiplication des accidents.
A nos amis Européens, Américains et Chinois, de grâce lorsque vous avez en charge la mise au point d'infrastructures au Gabon ou dans d'autres pays à revenu intermédiaire, faites un travail identique à celui que vous ferez chez vous. Je sais qu'il existe une corruption et d'autres facteurs qui peuvent vous empêcher de travailler dans de bonnes conditions. Par humanisme, ne faites pas un travail que vous savez néfaste pour le peuple Gabonais ou pour les tiers mondistes.
Frères et sœurs Gabonais pensons "Gabon d'abord" pour que plus jamais ce type d'image ne soit caractéristique de l'image que renvoie notre beau pays le Gabon.