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GABON PLURIEL
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30 janvier 2011

Gabon : les causes du problème

La nouvelle donne créée par le secrétaire général de l’Union National (UN) André Mba Obame au Gabon mérite l’attention de chaque Gabonais et de la communauté internationale même si elle peut paraître ambigüe. En réalité ce qui se joue c’est tout simplement la liberté de chaque personne vivant sur le territoire Gabonais. Ce pays appartient à chacun d’entre nous et nous devons y disposer des mêmes droits que ceux qui pensent à tort ou à raison que le Gabon est leur parcelle de terrain. Après la mort de feu Omar Bongo Ondimba, nous avons tous crus que la démocratie allait s’installer dans notre pays et que le bulletin de vote allait enfin avoir son sens. Entre tricherie, intimidation et falsification des procès verbaux d’après l’opposition, la cour constitutionnelle a validé la victoire d’Ali Bongo Ondimba. L’unique interrogation qui à mon humble avis méritait que cette élection soit annulée est le fait qu’un président de la république soit élu avec moins de 400000 personnes dans un pays qui en compte 1 500 000 habitants. En réalité pour cette élection le taux d’inscrit était de plus de 800 000 personnes et le taux de participations de 350 000 personnes environs. Sachant que ces votants se sont repartis sur l’ensemble des candidats et qu’aucun candidat n’a obtenu 50% des voix des votants. Le différentiel est trop important pour que le président élu puisse croire qu’il a l’adhésion de la majorité des Gabonais. Dans le futur, il est souhaitable que le vote soit obligatoire pour les élections législatives et présidentielles.

Le président Ali Bongo Ondimba n’a pas marqué une rupture assez forte sur le plan politique. En effet, on retrouve sur la sphère politique les mêmes personnes qui faisait la pluie et le beau temps sous l’ancien président. La cour constitutionnelle aurait dû être dissoute car elle n’a jamais joué son rôle d’impartialité et de garante du droit de chaque Gabonais. Les institutions comme le Conseil National de la Communication et le Conseil Économique et Social doivent avoir à leur tête des personnes non partisanes et non des recalés du Parti Démocratique Gabonais ou des personnes que l’on voudrait adoucir. Cet attelage qui ressemble à celui du temps d’OBO n’est plus acceptable en 2011 et ne peut qu’exacerber le peuple. Les raisons pour lesquelles le peuple ne se fait pas entendre sont historiques. Le peuple Gabonais a une cervelle lavée qui lui permet de supporter toute injustice en croyant que c’est son destin. Il n’a pas la force des peuples arabes mais lorsque la goutte d’eau fera déborder le vase il sera trop tard pour refréner sa colère. Les aveugles députés et sénateurs que nous avons modifient la constitution comme on change de culottes. Même lorsqu’on est du même bord politique, on peut avoir des idées constructives pour le pays sans lécher les bottes du président.  C’est toute cette classe politique qui mérite d’être changé et de laisser la place à d’autres Gabonais dont l’action sera contraire à celle d’un béni oui-oui.

La crise actuelle que traverse notre pays parait insignifiante car elle n’est pas couverte au niveau international. Toutefois les autorités actuelles doivent proposer des pistes de sorties concrètes et non balayer les revendications de l’UN donc des Gabonais d’un revers de la main. La force ou l’amateurisme qui caractérise le ministre de l’intérieur ne sont pas les bienvenues lorsqu’on parle de construction du Gabon. La déstabilisation du pays n’est pas souhaitable et les hommes politiques qui ont des revendications doivent choisir des moments appropriés.

Continuons notre réflexion……

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Commentaires
W
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GABON PLURIEL
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