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GABON PLURIEL
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17 mai 2010

Une autre politique pour le Gabon

De par sa superficie (267690 km2) et par sa population (environ 1,4 millions d’habitants), le Gabon est un petit pays. Le joug colonial qu'il a subit de la part des occidentaux pendant des décennies a pris fin en 1960 lorsqu'il accéda à l'indépendance. Ce fait historique avait pour but de laisser aux Gabonais la possibilité d'administrer leur propre pays. Pour ne pas retracer l'histoire, il va de soi que le Gabon depuis son accession  à l'indépendance a été très mal administrer. La preuve en est que malgré un PNB/habitant de 3.400 dollars à l’heure actuelle contre 4.800 en 1993, les 95% de la population Gabonaise vivent sous le seuil de pauvreté. Cette pathologie qui frappe notre pays est le fruit de la mauvaise politique et du manque d'amour que la majorité des dirigeants Gabonais ont affichés envers leur pays et leurs compatriotes. Pour ne pas refaire les mêmes erreurs que l'ancienne génération ou en commettre de nouvelles, il appartient à la nouvelle génération de se poser les bonnes questions. Nous devons éviter le repli identitaire, combattre la corruption, mettre des gens compétents aux places qu'ils méritent et faire de la liberté un atout. En réalité, ces différentes expressions n'ont de sens que dans un pays démocratique. Le Gabon en est-il un? La démocratie est avant toute chose un art que les occidentaux ont apprivoisé après de multiples guerres ou révolutions. Comme nous adoptons la démocratie occidentale, nous avons dans ce cas la chance d'apprendre et d'utiliser un instrument qui n'est plus abstrait. Comme toute invention, la démocratie dépend de l'utilisateur. Lorsqu'il sait s'en servir, il mettra en avant son côté utile et dans le cas contraire il en fera un usage néfaste. Ce message que je tente de faire passer s'adresse en particulier au gouvernement, au parti majoritaire et à l'opposition. Le parti au pouvoir doit tendre la main à chaque Gabonais et nul ne doit être exclut à cause de sa race, de son ethnie, de ses choix politiques et de ses croyances religieuses. Le Gabon émergeant, voulu par le président de la république ne peut devenir une réalité que si une synergie de toutes les forces vives du pays est mis en œuvre. En effet les compétences se trouvent dans toutes les couches de la société et ne sont la propriété d'aucunes formations politiques. Lorsque le gouvernement pose des actes positifs pour le pays, ils doivent être reconnus par l'opposition. Dans le sens inverse, le pouvoir en place doit prêter attention aux propositions de l'opposition et des syndicats. L'opposition systématique ou le manque de dialogue ne peuvent conduire qu'au chaos. A tous les Gabonais, du planton au président de la république en passant par les ouvriers et les cadres, chacun doit faire son travail consciencieusement. C'est au prix de ces bonnes volontés que nous laisserons un pays prospère et dans lequel règne l'harmonie à notre progéniture. Que Dieu vous bénisse et bénisse le Gabon.....

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Commentaires
F
Salut Edwin, en bon curieux j'ai cliqué sur le lien de ton blog. <br /> Je souhaite qu'il soit non pas un blog de plus pour critiquer l'actuel régime gabonais (dixit "opposition systématique"), mais une interface où les lecteurs entretiendront un débat intelligent et constructif sur l'avenir du Gabon.<br /> Si on doit réagir sur l'Histoire, disons-nous franchement que celle du Gabon a été écrite avant son indépendance et de nos jours beaucoup de faits peuvent le prouver.<br /> Si on doit réagir sur la politique de notre pays, je dirais que le Gabon n'a jamais eu de politique. Depuis 50 ans, le pays avance au rythme des humeurs des dirigeants et on tourne en rond. Visiblement, les hommes politiques ont échoué, mais reconnaissons-leur le droit à l'échec. Aujourd'hui, la question cruciale est : comment amorcer le développement du pays autrement que par la politique? Je vois l'initiative privée. Par exemple Edwin, éminent physicien gabonais et désireux d'apporter son expérience au pays, peut commencer par voir comment dans son domaine il peut mener projets de développement, dans un cadre strictement privé; dans un souci de transfert de technologie (le Gabon n'étant doté d'aucune technologie), les projets se conduiront à moyen terme avec des partenaires du Nord et intègreront un maximum de compétences locales.<br /> L'idée est qu'au final, il se crée progressivement des groupes de professionnels gabonais dans des domaines variés (tels que les sciences, le transport, l'agriculture, les télécom, etc.)<br /> Bonne continuation
GABON PLURIEL
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